Trois nouvelles candidatures à l’élection présidentielle anticipée ont été déposées, lundi, dans l’après midi, à l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), ce qui porte, jusqu’ici, à 21 le nombre de candidats dans la course au palais de Carthage.
Il s’agit de Ridha Elabed, Abdelhmid Ammar et Rached Achour. Les trois dossiers manquaient les parrainages nécessaires.
Plus tôt dans la matinée, trois autres candidats avaient présenté leurs candidatures.
Ridha Elabed (62 ans), retraité du ministère de l’Enseignement supérieur, a indiqué dans une déclaration aux médias, qu’il voulait, à travers sa candidature, faire parvenir un message à la classe politique qui a échoué à incarner les principes de la deuxième République.
Il a dénoncé une  » administration bureaucratique « , jugée lente dans la concrétisation des projets.
Elabed a estimé  » inacceptables  » les conditions imposées par l’Isie relatives au parrainage et au dépôt d’une caution financière de 10 mille dinars.
Abdelhmid Ammar (65 ans) est artiste. Il a affirmé avoir déposé sa candidature en réponse à la volonté de ses fans, soulignant qu’il fera don des trois quart de sa rémunération au profit des chômeurs, une fois élu.
Ammar s’est engagé à collecter les parrainages nécessaires et le montant exigé après l’obtention d’une subvention du ministère de la culture.
Rached Achour, un quadragénaire, originaire de Monastir et travaillant dans une agence de voyage a estimé que son programme électoral est unique, d’autant, a-t-il dit, qu’il repose sur le tourisme et la création d’opportunités d’emploi.
La loi stipule que le candidat à la présidentielle doit obtenir le parrainage soit de 10 députés soit de 40 présidents de municipalités ou de 10 mille citoyens en plus d’un montant de 10 000 dinars

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